1- Vous êtes libre

L’impro est un domaine théâtral dont beaucoup pensent qu’il est inaccessible. Ce qui m’a frappée dès le début c’est que l’on peut en réalité commencer à faire de l’impro avec rien, aucune compétence particulière, aucune qualité souhaitable, aucune aptitude précise. Entrer dans l’impro se fait en douceur, avec ce que l’on a naturellement en nous qui que nous soyons. Et avec cela on progresse.

C’est le 1er parallèle que je ferai avec la vie quotidienne. Au final chacun vit avec ce qu’il a, et quoi qu’il arrive progresse en fonction des circonstances qu’il rencontre et de ses choix face à ces circonstances. Ce qui est sûr en revanche, c’est que l’on progresse en faisant, qu’il faut se lancer chaque fois que l’on souhaite quelque chose de nouveau pour soi.

Démarrer l’impro, c’est comme démarrer toute nouvelle chose, il faut se lancer en 1er lieu. Et comme pour tout projet qui implique un développement personnel, ou simplement un changement dans sa vie, c’est plus simple lorsque l’on regarde en arrière une fois que l’on est en route, et ça reste impressionnant lorsque l’on regarde en avant, alors que c’est toujours la même route.

La force d’attraction qu’a exercé sur moi la pratique de l’impro nait d’abord du sentiment de liberté qu’elle procure. Il y a mille façons de décrire cette liberté, elle a en effet mille facettes. La 1ère facette sur laquelle j’insisterais, c’est que vous êtes libre d’être naturel, d’être comme cela vous vient sans vous forcer, de laisser monter des idées intuitives, de laisser vivre cet enfant dans un coin de votre tête, et d’avancer à votre rythme.

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